Cette page rassemble quelques éléments et dates clés. Pour une version plus interactive, découvres le journal de bord de la mission.
À l’origine, le projet majoritairement français s’appelait SAMBA. Il existait un projet italo-américain semblable appelé COBRAS. Ils ont tous deux été soumis à l'ESA en réponse à l’appel à projets de mission moyenne en 1993. A l'initiative de l'ESA, ils ont fusionné pour devenir un seul satellite (COBRAS-SAMBA) équipé de deux instruments issus des projets initiaux : HFI (ex-SAMBA) pour les hautes fréquences et LFI (ex-COBRAS) pour les basses fréquences.
Légende : De COBRAS-SAMBA à PLANCK, de la conception à la construction.
Crédits : ESA, ESA, ESA-Thalès Alenia Space
Le nom finalement attribué au projet a été celui du scientifique allemand Max Planck (1858-1947). En 1899, Max Planck a expliqué la façon dont un corps à l’équilibre thermique émet un rayonnement. Il a ainsi jeté les bases de la théorie qui décrit le monde microscopique : la mécanique quantique. Le rayonnement fossile cartographié par les instruments du satellite suit parfaitement une loi de corps noir. Il était donc logique d’associer le nom de ce physicien à ce satellite.
Les éléments du satellite et les instruments ont été construits et testés essentiellement entre 2002 et 2007. Après intégration et tests d'ensemble, Planck est parti pour le port spatial de Kourou en janvier 2009, puis a été lancé le 14 mai par une Ariane 5 dont il partageait la coiffe avec son projet frère, l'Observatoire Spatial Herschel.
Après un mois et demi pour rejoindre L2 et mettre en froid les instruments, de nombreux tests sont réalisés. Les observations scientifiques commencent le 14 août 2009. L’instrument HFI est opérationnel pour des observations du ciel jusqu’au 14 janvier 2012, soit jusqu’à l’épuisement des réserves d’Hélium 3. L’instrument LFI quant à lui mesure le rayonnement fossile jusqu’au 3 octobre 2013.
On réchauffe alors le satellite et il est “abandonné” le 23 octobre 2013…
Légende : En juillet 2010, une image composite de la totalité du ciel vue par Planck est rendue publique. Cette carte devient un symbole de Planck.
Crédits : ESA - collaboration Planck
En janvier 2011, une série d’articles scientifiques accompagne les premiers catalogues de sources compactes et d’amas de galaxies vus par effet Sunyaev-Zeldovich. En mars 2013, les premiers résultats cosmologiques accompagnent les cartes en température du rayonnement fossile de la mission nominale (du 14 août 2009 au 27 novembre 2010).
En 2015, une nouvelle analyse est appliquée aux données de la mission complète, en température et en polarisation. Elle a permis notamment d'estimer, par Planck seul, l'ensemble des paramètres cosmologiques.
En 2018-2020, la collaboration livre données et analyses finales. Les améliorations concernent essentiellement la mesure de la polarisation. Ces résultats constituent l'héritage de la mission Planck.
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