La collaboration Planck a exploité les quatre années d’observation du satellite Planck de l’Agence spatiale européenne. Les mesures permettent aujourd’hui de construire des cartes de la température du ciel mais aussi de sa polarisation. On obtient des informations uniques à la fois sur l'Univers très jeune et sur notre Galaxie. Ainsi le rayonnement fossile émis environ 380 000 ans après le Big-Bang nous livre une vision dynamique de l’univers très jeune alors que l’émission polarisée de la poussière interstellaire révèle les structures du champ magnétique galactique, acteur incontournable du cycle de vie de la matière.
La séparation de composante, un vrai jeu d'enfant
Effacez les cartes ci-dessous à l'aide de votre souris et découvrez ce qui se cache derrière notre Galaxie en polarisation
Crédits : ESA - collaboration Planck
Remerciements : E. Hivon, CNRS – Institut d’Astrophysique de Paris, UPMC, Paris, France et M.-A. Miville-Deschênes, CNRS – Institut d’Astrophysique Spatiale, Université Paris-Sud, Orsay
Si les premières interprétations de ces observations ont déjà été rendues publiques début décembre 2014 lors de la conférence à Ferrare, ce sont les données elles-mêmes et les articles associés qui sont à présent disponibles pour toute la communauté astrophysique et cosmologique.
On pouvait croire l’aventure Planck achevée. Mais non ! 2018 est une nouvelle grande année : avant les prochains résultats plusieurs reconnaissances par la communauté scientifique de l’importance du défi relevé par la mission Planck. Planck révèle l’écran de poussière polarisée devant le rayonnement fossile Planck au planétarium de Vaulx-en-Velin L'analyse des données de HFI exposition planck exposition scientifique oufs astro expo planck Jean-Loup Puget lauréat 2014 de la Médaille des sciences spatiales COSPAR
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